JEAN BAZAINE

 

 

Bazaine, je l’ai rencontré à la fin de sa vie, chez lui, au Petit-Clamart. Sa femme et son fils travaillaient dehors et il était seul toute la longue journée, peignant rarement, dessinant un peu, faisant des projets de vitraux ou s’adonnant à l’art du collage. Il aimait nos visites. Caroline avait toujours pour lui un délicieux gâteau, moi un de mes livres. Il eut envie un jour de faire mon portrait au crayon et, parfois ayant dessiné son jardin à partir de sa fenêtre ou produit un collage évocateur de végétation, il aimait à nous offrir ces fruits de sa journée solitaire. Sa mort, bien qu’il fût quasiment centenaire, nous fit beaucoup de peine.