Du 3 au 6 novembre 2002, Salah Stétié était à Tripoli (Liban) : il fut reçu à l’université pour un colloque « littératures francophones d’Afrique noire«
Étiquette : 2002 (Page 1 of 3)
Le 9 novembre 2002, Salah Stétié était à Beyrouth à l’occasion de la Journée consacrée à Gabriel Bounoure, l’un de ses maîtres d’étude.
Foire du Livre de Brive du 8 au 10 novembre 2002 :
Salah Stétié participa à la table ronde sur la francophonie animée par Antoine Spire, avec Bernard Pivot et Hector Bianciotti
Le thème sera : « qu’est-ce qu’honorer la francophonie ?«
Du 18 au 24 novembre 2002, à Turin, à l’université : Salah Stétié donna une série de lectures et conférences
Le 8 octobre 2002, Salah Stétié donna à la Sorbonne une conférence sur Hugo avec Gabriel de Broglie et Pierre Brunel
Le 11 octobre 2002 Salah Stétié était au Sénat pour participer à la Journée Hugo
Du 14 au 26 octobre 2002, Salah Stétié était à Cargèse en Corse du sud pour participer à un colloque euro-méditerranéen.
Du 10 au 16 septembre 2002 Salah Stétié était à Berlin dans le cadre du Festival Mondial des Littératures
Lire textes en allemands
Les 19 & 21 septembre 2002 Salah Stétié était au Puy en Velay pour donner une conférence « L’après 11 septembre«
Lors du Sommet de la Francophonie qui s’est tenu à Beyrouth en septembre 2002, Salah Stétié donna un long entretien à Magazine, l’hebdomadaire libanais d’expression française, sous le titre L’amour d’une même langue.
Extraits
« Il y a dans la langue française une précision et une souplesse qui lui permettent de donner simultanément naissance à un philosophe de la plus haute rigueur comme Descartes au XVIIème siècle, et à un analyste des sentiments les plus troubles et les plus ambigus comme Proust au début du XXème siècle. Cette précision et cette subtilité n’existent pas au même titre en anglais par exemple ou en allemand, qui sont, comme toutes les langues d’origine germanique, des langues agglutinantes. Le français permet un jeu de balancier qui est favorable aussi bien à la dissociation des idées et à leur reconstruction, qu’à l’épanouissement ou à l’explosion des affects liés à l’inspiration poétique ou romanesque. Ce que je dis de la langue française s’applique parfaitement à la langue arabe, elle aussi langue de philosophie et langue de poésie à la fois. »
« Une langue n’est jamais à sens unique. Elle n’est jamais innocente. Elle est toujours porteuse de germes et de microbes qui la font vivre. Elle est également porteuse de projections intellectuelles, idéelles, éthiques, politiques, économiques, qui font partie de son histoire la plus intime. Je dirais même de son articulation vitale. Il y a, pour une langue, un cours naturel des choses comme il y en a dans la vie, parce que précisément, une langue est un organisme vivant. »
« (…), il importe de prendre toutes les mesures pour mieux résister à l’envahissement de l’anglais. Il y faut, notamment en France, une politique plus courageuse et plus généreuse en matière de francophonie. Car seule une telle politique permettra à tous ces peuples, aujourd’hui regroupés dans l’Organisation internationale des États francophones, de trouver et d’inventer leur propre chemin vers l’avenir. »
« (…), la francophonie est une culture, une civilisation, un mode de vivre et une communauté humaine. Tout cela relié par la pratique et l’amour d’une même langue. »