STÉTIÉ (Salah)
Poète libanais d’expression française (Beyrouth 1929).
Diplomate comme le furent d’autres poètes.
Il passe en France une partie de sa vie représentant notamment son pays à l’Unesco (1963).
Célébrant à la fois une langue française très pure et les traditions de la poésie arabe, il est l’auteur d’une œuvre poétique abondante et très dense ou la réduction de l’expression et des thèmes vise à l’évocation de l’essentiel humain par des moyens verbaux épurés, la référence à Mallarmé (à qui Stétié a consacré un essai Mallarmé sauf azur 1999) s’imposant du coté occidental. Parmi ses recueils poétiques L’Eau froide gardée (1973) Inversion de l’arbre et du silence (1981) L’Etre poupée (1983) (traduit en arabe par Adonis, 1983) Archer aveugle (1986) Lecture d une femme (1988) L’Autre cote brûlé du très pur (1992).
II est l’auteur de nombreux essais de recueils d’aphorismes (Signes et singes 1996) de traductions et présentations de poètes arabes, de textes sur la poésie, la langue, l’art et la calligraphie.
Son œuvre manifeste « le désir d’une vigilance et une foi dans la parole de poésie » (Yves Bonnefoy) et se découvre dans une illuminante.